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175 pages
15x23 cm

Apprendre le rapt et la détention de 80.000 enfants laissera le lecteur interloqué : quel pays totalitaire ose ainsi toucher à l’innocence ? Il aura du mal à admettre l’existence de cette rafle… dans le pays des droits de l’Homme : la France !

L’Aide sociale à l’enfance (ASE) et les juges en endossent la responsabilité. Pour récupérer son enfant victime de violences ou d’inceste, puis placé en foyer ou famille d’accueil, un chemin de croix attend la mère (ou le père). Incrédulité policière, expertises douteuses, pressions maçonniques, rapports manipulés par l’ASE, faux judiciaires, disparition de preuves, classements sans suite, plaintes dans la déchiqueteuse à papier : cette conjonction enfoncera le parent.

Une inversion accusatoire fera de la victime l’accusé, de l’accusé la victime, et l’enfant sera souvent remis au prédateur. Ce rapt officiel se poursuit en 2025.La moitié des 150 000 mineurs placés n’a rien à faire à l’ASE. Avec leur maman, les enfants souffrent dans la « terreur blanche », celle des jours et des nuits sans sommeil, entre dépressions, scarifications et tentatives d’en finir.

Le suicide d’enfants, la mort de parents, le mutisme d’un petit ou la fuite de mères à l’étranger traduisent ce calvaire, dans l’impunité de ses responsables, révèle le journaliste Jacques Thomet au terme de quatre ans d’enquête. Avec l’appui du Comité international pour la dignité de l’enfant (Cide) à Lausanne (Suisse), il a réuni toutes les preuves écrites, sonores et audiovisuelles dans ces dossiers accablants pour la justice française et l’ASE.

Jacques Thomet est journaliste, diplômé du CFJ (1972), licence d’histoire (Besançon). Iil a fait toute sa carrière à l’Agence France-Presse : Nice, Cuba, Paris (rédacteur-en-chef), Brésil, Etats-Unis (directeur commercial Amériques), Colombie, Venezuela, Equateur. Il a été professeur de journalisme à l’IPJ-Paris et Sciences Po-Poitiers, et attaché de presse à l’ambassade de France à l’Île Maurice pour le service national.